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"David Lynch sait si bien raconter des histoires que parfois on a l'impression qu'il en raconte une, alors que ce n'est pas le cas" Roman Polanski

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19 juin 2016 7 19 /06 /juin /2016 01:52
2,5/5 - L'HEURE DU LOUP (un mystère)

La photographie est magnifique, le suédois est intriguant, mais je n'ai rien compris !

Un film d'Ingmar Bergman

L'HEURE DU LOUP
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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 18:55
3,5/5 - SANTA SANGRE (lyrisme et psychopathie)

Santa Sangre (1989), c'est glauque, pas gore mais glauque. L'histoire est glauque, la musique est glauque, les personnages sont glauques. Oh et puis merde, emmener un groupe de trisomiques aux putes après leur avoir préalablement fait sniffer de la coke, c'est pas si terrible, hein ? Ah oui, ça aussi, c'est glauque ?

La suite est fournie en spoiler, mais pas sûr que cela gâche le plaisir de le visionner ensuite.

Santa sangre est quand même passablement bizarre. Le film est construit en deux parties ; la première où Fenix est enfant, puis la deuxième lorsqu'il est adulte. La deuxième est une succession de phases totalement psychotiques. Fenix, qui arrive sans trop de mal à s'échapper de son hôpital psychiatrique, se révèle être un redoutable et prolifique tueur en séri . Il tue sans pitié et de manière assez frénétique, lors d'épisodes hallucinatoires où sa défunte maman prend le contrôle de ses bras. Parfois pourtant, ces moments où Fenix prête ses bras à sa mère sont tout à fait pacifiques, et c'est à des instants de la vie de tous les jours auxquels on assiste. Lorsqu'ils déjeunent ou qu'ils jouent au piano, par exemple, ce qui donne des scènes étonnantes et qui s'apparentent à des numéros de cirque, un rappel au monde duquel vient Fenix. Et chose indubitable, que l'on aime ou pas cet esthétisme, Santa Sangre se distingue par une volonté évidente de soigner le visuel.

Tout ce qu'on peut penser de Santa Sangre trouve une première explication lorsque l'on sait que le scénario et la réalisation sont signées Alejandro Jodorowsky, scénariste de BD, mais également homme de théâtre, mime, poète, ...

Pas destiné au grand public, mais vraiment intéressant

SANTA SANGRE
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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 20:14
3/5 - EVIL DEAD 2013 (un remake pas si horrible)

Il ne fait aucun doute qu'Evil Dead, l'original de 1981, sera encore et toujours culte lorsqu'on découvrira dans quelques siècles les ossements saturés en uranium de nos petits-petits-petits-petits-enfants. Qu'attendre donc, 32 ans plus tard, du remake d'un film si légendaire. C'est la première question qui vient systématiquement à l'esprit lorsqu'on entame le visionnage de ce "2013", résultat d'un investissement calculé ou d'une réelle bonne volonté de redonner un coup de jeunesse à un film devenu ancien, par ses effets spéciaux notamment.

Quand je revois le premier Evil Dead, la qualité médiocre des effets spéciaux, qui l'était beaucoup moins à l'époque, est pourtant un des éléments que je préfère. Mais l'atout majeur de ce vieux classique reste évidemment, et sans doute pour tous, le charisme incommensurable de Bruce Campbell ! Evil Dead 2013 ne possède aucun des deux. Autant dire que cela part mal !

Et pourtant, Evil Dead 2013, le premier long-métrage de Fede Alvarez, n'est pas désagréable à visionner. Celui-ci s'impose comme un bon film d'horreur fantastique, où le gore assure en solo la tête d'affiche, mais où le suspens tient son petit second rôle. Les acteurs n'apportent pas grand chose, il faut l'admettre, même si, sur la fin, Mia en jette un max, comme on dit. Un film qui satisfera sans doute bien plus ceux qui n'ont pas vu l'original.

Personnellement je ne suis pas un grand amateur de remake. Cela me fait toujours un peu peur. Je crains le jour où un monstre sans scrupule s'attaquera au Silence des Agneaux, par exemple, même si certains remakes ont toutes ma bénédiction, tel que le Dawn of the Dead de Zack Snyder (2004) que j'adore.

EVIL DEAD 2013
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6 juin 2016 1 06 /06 /juin /2016 22:23

2/5 - HORSEHEAD (Voyage au bout de la nuit)

C'est plein d'ambitions que je débute le visionnage de Horsehead (2014), première réalisation de Romain Basset, qui en signe également le scénario. L'esthétisme est soigné, rien à redire de ce côté-là, cela s'impose rapidement aux yeux. Il faut dire que le monde du rêve, ou du cauchemar en l’occurrence, autorise toutes les fantaisies visuelles et scénaristiques.

HORSEHEAD

Pourtant, après 40 minutes, puis 55, l'ennui m'aborde, me fait de l’œil et s'empare de moi. La belle poitrine de Lilly-Fleur Pointeaux ne parvient pas à me sortir de ma perplexité. L'histoire n'évolue pas tellement. J'ai justement l'impression d'être englué comme dans un rêve. On passe beaucoup de temps dans les cauchemars de Jessica, si bien que les scènes surréalistes prédominent et que l'histoire devient trop secondaire.

HORSEHEAD

Le scénario n'est de plus pas spécialement original. Il est même carrément secondaire, faisant office de prétexte pour déballer les images révélatrices des rêves de Jessica, vers une quête mysthico-gothique de la réalité. Alors que c'est en fait une histoire familiale comme on en rencontre bien souvent et pas qu'au cinéma.

HORSEHEAD

Mais tout ceci n'est que mon avis et peut-être n'était-ce pas le bon moment pour moi pour apprécier à sa juste valeur ce Horsehead ? La pochette annonce "Le meilleur film de genre français des dix dernières années". Peut-être n'y a-t-il pas eu beaucoup de films de genre, ces dix dernières années ? Je laisserai chacun être seul juge, mais serais intéressé par d'autres avis.

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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 17:23
IT FOLLOWS

3,5/5 - IT FOLLOWS (cauchemar éveillé)

Il y a une chose qui te suit. En ayant un rapport sexuel avec quelqu'un, cette chose se met à suivre ce quelqu'un. Mais si la chose attrape le quelqu'un, celui-ci meurt et la chose se remet à vous suivre...

It Follows est l'incarnation d'un cauchemar. La chose prend des formes humaines variées, mais se reconnaît d'une manière : elle marche lentement, le regard fixé vers vous. Vous pouvez fuir en voiture, le temps de réfléchir à quoi faire, mais quoi qu'il arrive, la chose est en permanence en train de marcher dans votre direction. Flippant, non ?

Derrière cette chose, je vois évidemment planer l'ombre des MST. Pour son caractère sexuellement transmissible, cela va de soi, et pour sont aspect hautement mortel. Et si, contrairement aux MST les plus virulentes, il est possible de se débarrasser de cette chose-là, la menace reste pourtant permanente, la mort pouvant réapparaître à tout instant. C'est cette certitude de n'être jamais en sécurité qui rend la vision de It Follows si inconfortable et assez terrible pour les nerfs !

David Robert Mitchell signe avec It Follows une deuxième réalisation bien inspirée, excellente pour un samedi soir de solitude.

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21 mai 2016 6 21 /05 /mai /2016 20:32

1 VOL 3 FILMS

A l'heure d'aujourd'hui, la distance San Francisco - Heathrow laisse encore le temps pour regarder quelques films. Je me suis personnellement arrêté à trois, avant d'échouer à la deuxième place du classement du Trivial Poursuit de l'avion ; un jeu vraisemblablement peu abordé. Sur ces trois films, deux étaient proposés par la United Airlines - The Big Short et The Blind Side - alors que le troisième avait été mis sur le PC avant le voyage - Kingsman : The Secret Service.

A noter que, simple hasard, les deux premiers sont des adaptations de romans du même auteur : Michael Lewis

THE BIG SHORT (2015)

Titre Français : The Big Short : le Casse du siècle

Cote IMDB : 7,8/10 - Ma cote : 4/5

On a beaucoup entendu parler des subprimes, il y a quelques années ; de la crise des subprimes, les prêts hypothécaires à (hauts) risques. On en a globalement compris les conséquences, mais pas grand chose de la dérive financière qui en est la cause. Les seules personnes à avoir tout compris, sur les rouages de l'infernale machine qui a fait perdre leur foyer à des milliers de gens, sont sans aucun doute ceux du milieu de la finance ; et encore, pas sûr qu'ils tous compris.

Comme dit au début de l'histoire, le monde de la finance utilise volontairement des termes que le quidam ne comprends pas, à la manière des politiciens, afin de donner l'impression qu'ils sont les seuls à pouvoir faire ce qu'ils font. The Big Shot propose donc une vulgarisation efficace des manipulations financières qui ont permis, de manière frauduleuse, aux banques et plus précisément aux personnes les mieux placées au sein de ces institutions, de faire des bénéfices gigantesques. Super pour eux, pourrait-on se dire, sauf que la plupart du temps lorsque des personnes s'enrichissent d'autres en pâtissent. Dans ce cas précis, c'est de millions de familles dont on parle, qui ont perdu leur maison ou leur emploi. Des gens dont ont a totalement abusé de leur confiance.

Cette adaptation du roman de Michael Lewis, signée Adam McKay, est un parfait "subprimes pour les nuls". Tout au long de l'histoire, des termes et autres mécaniques financières nous sont alors expliquées à coup de métaphores, tantôt par le chef Anthony Bourdain, tantôt par l'économiste Richard Thaler et l'actrice et chanteuse Selena Gomez. Même si le sujet ne fait pas partie de mes favoris à la base, j'y ai pris beaucoup de plaisir. Les prestations des Christane Bale, Steve Carell, Ryan Gosling ou encore Brad Pitt sont excellentes, même si ce dernier est relativement discret. Plus que ces deux "protégés", interprétés par Finn Wittrock (American Horror Story) et John Magaro.

THE BLIND SIDE (2009)

Titre Français : The Blind Side - l'éveil d'un champion

Cote IMDB : 7,7/10 - Ma cote : 3.5/5

Une belle histoire, bien jouée par la plupart des acteurs, mais une histoire relativement clichée, même si elle est tirée d'une histoire vraie. C'est pour moi ce qui fait en partie remonter un peu la cote.

Peu de surprise donc dans ce film, où le schéma est ma fois très classique. C'est une critique négative pour les plus à la recherche d'originalité, tel que je le suis, mais le film est dans l'ensemble réussi et abouti. La générosité dont fait preuve Leigh Anne Tuohy, parfaitement interprétée par Sandra Bullock, suscite même quelques émotions. L'actrice sera d'ailleurs récompensée par l'Oscar de la meilleures actrice pour ce rôle (2010).

KINGSMAN : THE SECRET SERVICE (2014)

Titre Français : Kingsman : Services Secrets

Cote IMDB : 7,8/10 - Ma cote : 3.5/5

Dans ce film réalisé par Matthew Vaughn, les Kingsmen, un service secret britannique indépendant du gouvernement, recrutent un jeune relativement à la dérive, dont le père fut avant lui agent au sein de cette même organisation. Alors que son mentor est interprété par Colin Firth, le rôle du méchant est lui joué par un toujours aussi charismatique Samuel L. Jackson, zozotant et extravaguant pour l"occasion.

Kingsman est un film d'espionnage moderne, qui réunit tous les éléments du genre : un méchant mégalomane, des espions bien entraînés, des gadgets, tels que le briquet-grenade, beaucoup d'action, etc. Kingsman joue adroitement sur les stéréotypes, sans en mettre trop. La dose d'humour est maîtrisée, les personnages sont équilibrés et les scènes de combat sont visuellement plutôt agréables.

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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 13:09

Banana Motherfucker

Banana Motherfucker est un court-métrage de 2011, signé des portugais Pedro Florêncio et Fernando Alle.

Ce moment de détente constitue 16 minutes d'intense plaisir pour les amoureux du gore. En effet, un tel condensé de "beurk" n'est pas sans nous rappeler l'éternellement indétrônable Braindead. Tout y passe. Yeux arrachés, membres emputés ou arrachés, têtes décapitées ou écrasées, boyaux à l'air, etc, etc.

Banana Mootherfucker tourne ainsi en dérision le film d'horreur gore en ajoutant une grande dose de n'imprte quoi, puisque le, ou plutôt la, responsable de toute cettte boucherie n'est autre que la banane ! Celle-ci déferle littéralement sur l'équipe de tournage par hordes. Malheureusement, celles-ci ne s'arrêtent pas là et vous ne regarderez assurément plus les Chiquitas de la même manière ...

Gore, drôle et bien sympathique pour les habitués des séries Z de l'horreur.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 17:21

2,5/5 – ELYSIUM (Différences sociales)

Film de Neill Blomkamp, de 2013, un brin décevant après le très bon District 9.

Elysium représente un moment plaisant pour amateurs de science-fiction et plus spécialement de cybernétique où le combat immuable entre les bons et les méchants n'est qu'anecdotique.

Une époque où les riches sont nettement avantagés par rapport aux pauvres. Oui ok, ça c'est une constance temporelle. Sauf que dans Elysium, les riches ont carrément quitté la Terre pour aller vivre sur un Eldorado spatial. Pas de spoiler de ma part puisqu'on nous le dit dès le début. Cet Eden pour grosses fortunes est un vaisseau annulaire où de belles maisons ont été construites au milieu d'une végétation luxuriante recréée. On n'en sait pas beaucoup plus, si ce n'est que chaque habitation est pourvue d'un appareil permettant de soigner n'importe quel problème médical : infirmités, maladies en tout genre, dommages physiques, etc. Cette idée n'est pas spécialement ingénieuse et un peu facile, il faut bien l'admettre. Elle aurait aussi bien pu émaner de la tête d'un enfant, à l'image du gosse qui rêve d'être invincible. De plus est, même si cette merveille technologique représente la pierre angulaire de l'histoire, il n'est pas peu audacieux de l'imaginer opérationnelle dès 2154.

Autre avancée technologique majeure d'Elysium : les robots. Ca on le sait et les progrès actuels tendent à aller dans ce sens, le monde va se robotiser crescendo. Rien donc d'original à ce niveau, mais leur design est plutôt joli. Par contre le vrai plaisir, de mon côté, vient plutôt des élémentde cybernétiques directement implantés sur les corps humains. Rien de nouveau non plus mais on s'identifie beaucoup mieux à Max(« Matt Damon is insiiiide ») avec un exosquelette sur le dos !

A noter également la présence à l'affiche de Jodie Foster, surtout ici pour attirer le spectateur. On la retrouve en effet dans un rôle sans intérêt pour actrice vieillissante. C'est un peu dommage et décevant de la voir patauger dans ce personnage fade audialogues stéréotypés du méchants haut placés, un rôle que n'importe quelle inconnue aurait pu endosser. Sa mort est d'ailleurs à l'image de la prestation : brève et sans relief.

Pour finir, ce qui donne des points à Elisium, ce sont la qualité visuelle, les exosquelettes et l'accent terrible de Kruger (Sharlto Copley District 9). Ca paraît mince comme çà, mais cela se laisse regarder. Pur divertissement donc.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 18:18

4,5/5 - COURS LOLA, COURS (éprouvant et émouvant)

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24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 07:18

4,5/5 - LE MEPRIS (Une méprise qui conduit au mépris)

Une réalisation de Jean-Luc Godard ;

Un réalisme absolu ;

L'histoire d'un couple qui glisse à cause d'un malentendu et dont la chute semble inéluctable ;

Un huis clos qui se déroule le temps de 4 à 5 plus ou moins longues scènes ;

Un sentiment d'impuissance ;

Un film poignant, bouleversant, qui nous parle d'amour, de communication, de déception, d'incompréhension ;

Une musique puissante, oppressante, soutenant les dialogues et les jeux d'acteurs, puis les surpassant ;

Des scènes captivantes par leur simplicité ;

Brigitte Bardot lâchant des paroles acerbes et cruelles, cachée derrière un masque angélique d'une beauté innocente et peu expressive. C'est dans l'inexpression et l'indifférence que Camille fait le plus mal. Lorsque elle dit à Paul :  « je te méprise Paul », sur le ton le plus calme qui soit, c'est tous les spectateurs qui ressentent la piquante douleur traversant le cœur ;

La présence de Fritz Lang ;

Une réimmersion dans le décors des années 60 (1963) ;

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