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"David Lynch sait si bien raconter des histoires que parfois on a l'impression qu'il en raconte une, alors que ce n'est pas le cas" Roman Polanski

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 01:42

Marc-Forster.JPGMarc Forster est un réalisateur suisse, né en Allemagne et officiant en Amérique (pas con lui). Après Loungers et Everything put together, réalisations relativement discrètes, Marc Forster signe l’excellent A l’ombre de la haine (Monster’s ball), en 2001. Un film magnifique qui permettra à Halle Berry d’obtenir l’Oscar de la meilleure actrice.

En 2003, il confirme avec Finding Neverland, biopic de la vie de l’écrivain James M. Barrie, créateur de Peter Pan. Interprété notamment par Johnny Depp, Kate Winslet et Dustin Hoffman, Finding Neverland est un tsunami sentimental, où le spectateur est renversé tour à tour par des effusions de joie et  de tristesse.

En 2005, Stay  [SPOILER]

nous entraîne dans les méandres d’un cerveau à l’agonie [SPOILER]. Une réalisation magnifique, interprétée par un excellent trio d’acteurs (Ewan McGregor, Ryan Gosling et Naomi Watts).

En 2006, avec L’incroyable destin d’Harold Crick (Stranger than fiction), Marc Forster nous livre un film au scénario original, où un homme entend dans sa tête la voix d’une romancière, plus précisément de celle qui est en train d’écrire sa vie, et sa mort.

En 2007, il réalise les Cerfs-volants de Kaboul (The Kite Runner), la dramatique histoire de deux enfants de Kaboul aux destins opposés.

En 2008, Marc Forster s’attaque à 007, redonnant un coup de neuf à James Bond en orchestrant Quantum Of Solace de la plus belle des manières.

Décidément, Marc Forster ne nous a pas encore déçu et c’est avec une confiance aveugle et avec impatience que j’attends ses prochaines réalisations, notamment World War Z, l’adaptation du roman de Max Brooks, The Runner ou encore The Jury.

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 01:41

4/5 - THE SIGNAL (Folie médiatique)

Dans The signal (2007), un virus, diffusé par les ondes au travers des télévisions, des radios et des téléphones portables, rend les gens totalement fous de rage, les poussant à tuer tous ceux qui croisent leur route.

The signal est divisé en 3 parties, montrant 3 points de vue différents, par 3 réalisateurs différents (David Brukner, Dan Bush et Jacob Gentry). Ce concept intéressant et original permet à trois réalisateurs de mettre leur propre touche (d’horreur) dans le même film. On y gagne en plaisir et peut-être en profondeur.

Attention, âmes sensibles quand même s'abstenir. Pour les autres, enjoy.

The-signal-1.jpgThe-signal-4.jpg

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 01:09

4,5/5 - DEAD MAN'S SHOES (Vengeance en crescendo)

 

dead-man-s-shoes-2-copie-1.jpgFilm britannique de Shane Meadows de 2004, Dead man’s shoes est une petite merveille peu connue. Je sais comment j’arrive systématiquement à reconnaître un film britannique au bout de quelques minutes, mais c’est sans doute par le réalisme des personnages, des dialogues et par leur sincérité. En comparaison des productions américaines, les faits sont rarement exagérés, ou avec une sincérité qui les fait passer pour réalistes. Des films comme Trainspotting, 28 jours plus tard ou Dead man’s shoes se posent souvent dans des décors modestes, locaux, permettant peut-être au spectateur de mieux s’intégrer dans l’histoire.

Dead man's shoes raconte l’histoire de Richard, qui revient dans sa ville natale avec l’intention de venger son frère, mentalement diminué, qui fait l’objet de maltraitances et de moqueries de la part d’un groupe de délinquants de bas étages. Un film de revanche et de sentiments.

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 23:41

4/5 - LE SIXIEME SENS (MANHUNTER)

Adaptation du roman Dragon Rouge de Thomas Harris. Réalisée en 1986 par Michael Mann, cette première adaptation, qui fera l'objet d'un remake en 2002, est un incontournable pour tous les fans de la saga tournant autour du docteur Hannibal Lecter.

Contrairement aux adaptations qui lui succèderont, le sixième sens développe plus profondément la psychologie des personnages, en particulier celle du personnage central, Will Graham, interprété par William Petersen (Gil Grissom des Experts Las Vegas). Ce dernier, est un agent du FBI retiré, doué de grandes capacités d’analyse lui permettant de dresser le profil des assassins. Sur la demande de Jack Crawford, Graham décide de faire son retour afin de mettre fin à une série de meurtre perpétrés par le "tueur de la pleine lune".

Les autres adaptations de la saga : Le silence des agneaux de Jonathan Demme (1990), Hannibal de Ridely Scott (2000), Dragon rouge de Brett Ratner (2002) et Hannibal Lecteur – Les origines du mal de Peter Webber (2006).

manhunter_1.jpgmanhunter.jpg

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 22:22

5/5 - NO COUNTRY FOR OLD MEN (folie meurtrière)

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Film réalisé, en 2007, par les deux enfants prodiges, les frères Ethan et Joel Coen. Film fun et original, aux dialogues géniaux. L'histoire ? Un homme qui trouve une grosse somme d'argent et qui ne veut la lâcher pour rien au monde. Un homme qui tue tout ce qui est sur son passage pour récupérer cet argent. Un sheriff qui tente de mettre fin au carnage. L'histoire s'installe au Texas, là où le trafic de drogue bat son plein.

Film extrêmement plaisant à voir, jamais ennuyeux.  On alterne tout au long du film entre scènes de violence brute, à coup de fusil à pompe (muni d'un silencieux), et scènes plus calmes, psychologiquement plus tendues. Le tout est interprété par des acteurs vraiment trop bons.

Parmi eux, Tommy Lee Jones qui nous donne toujours plus de plaisir, à mesure que le temps passe. On l'a en fait apprécié depuis les années 90, dans des films comme JFK, Le Fugitif (Oscar du meilleur second rôle), Tueurs Nés, puis dans les films fantastiques Batman Forever et Men in Black. Dans les années 2000, il tourne ensuite en variant les genres, avec des films comme la chouette comédie, Space Cowboys, qu'il tourne aux côtés de légendes telles Clint Eastwood, Donald Sutherland et James Garner. Puis, le thriller Traqué, le Western Les Disparues, la comédie dramatique The Last Show, et le terrible drame Dans la vallée d'Elah, la même année que NCFOM.

Javier Bardem. Acteur espagnol qui débuta dans des films de réalisateurs compatriotes tels que Juan José Bigas Luna (Macho), Pedro Almodóvar (En cher et en os), Géraldo Vera (Deuxième nature) ou Álex de la Iglesia (Perdita Durango). Il tient ensuite la tête d'affiche dans des films comme Mar Ardento puis Les fantômes de Goya, avant de tourner dans NCFOM.

Josh Brolin, le petit Brandon de la bande des Goonies du film de Spielberg, qui a depuis fait sa place dans le monde du cinéma. Après avoir tourné dans des films comme le Mimic de Guillermo del Toro, ou Le Veilleur de nuit, on le retrouve en 2007 dans Planet Terror, de Robert Rodriguez. La même année, on le retrouve dans American Gangster, Dans la vallée d'Elah et NCFOM.

Woody Harrelson. Il débute sa carrière, en 1985, par un rôle récurrent dans la série TV Cheers (saisons 4 à 11) et différents rôles dans des téléfilms. Il fait des premiers pas remarqués avec des films comme Les Blancs ne savent pas sauter, ou Proposition indécente, où Robert Redford lui propose 1 moi de $ pour passer une nuit avec sa femme, Demi Moore. On le connaît évidemment aussi pour son rôle dans Natural Born Killer (Tueurs nés, 1994), d'Oliver Stone. On le retrouve deux ans plus tard interprétant Larry Flynt, dans le film de Milos Forman. Il joue ensuite des rôles secondaires (Des hommes d'influence, La Ligne rouge, L'Affaire Josey Aimes, The last Show). Après NCFOM, on le retrouve en émetteur de radio pirate un peu fou dans 2012, puis dans le rôle de Tallahassee, un tueur de zombies, dans le très fun Zombieland.

Une magnifique réalisation, typique dans sa conception des frères Coen, qui leur aura rapporté pas moins que les Oscars de meilleur film et meilleurs réalisateurs.

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 23:53

 4,5/5 - TETSUO (3) : THE BULLET MAN (mutations destructrices)

Un film de Shinya Tsukamoto. Evoquer se monument du cinéma ne suffit pas ?

The Bullet Man, c’est un homme qui après la mort de son fils renversé par une voiture se transforme en arme humaine. Plus sa colère monte et plus sa transformation devient outrancièrement dévastatrice.

Un film complètement fou. Encore une fois, le visuel et la bande-son sont extraordinaires et le film pourrait se passer des dialogues. Cette fois Tsukamoto a opté pour la couleur, mais celle-ci est si peu présente que l’on pourrait s’y méprendre. Film underground, forcément, unique, hors normes.

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 13:10

3/5 - PUBLIC ENEMIES (Biopic crapuleux)

Public-Enemies-7.jpgRéalisé par Michael Mann (Le sixième sens, Le dernier des Mohicans, Heat, Ali, Collateral), en 2009, Public Ennemies est un biopic sympa mais pas transcendant. Cela fait toujours plaisir de regarder un film de gangsters des années 30 mais Public Enemies n'apporte rien de nouveau et ne sort pas du lot, malgré 3 très acteurs de haut vol (Johnny Depp, Christian Bale et Marion Cotillard).
Je suis un inconditionnel de Johnny Depp mais ce n'est pas le genre de rôle qui lui permet de s'exprimer comme on l'attend. Un peu déçu donc.

On applaudit au passage la remarquable carrière de Marion Cotillard. Qui aurait cru qu'après avoir joué dans des films aussi médiocre que la trilogie Taxi, sa carrière décollerait au niveau international (Big Fish, Public Enemies, Inception, Nine, Minuit à Paris et bientôt Contagion). En 2008, à 33 ans, Marion Cotillard obtient la consécration pour son rôle dans La môme, avec l’Oscar, le César et le Golden Globe de la meilleure actrice.

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 17:02

 3,5/5 - THX 1138 (Totalitarisme futuriste)

Film futuriste totalement psychotique. Les humains sont entourés de robots humanoïdes. On ne sait d’ailleurs plus qui est humain et qui ne l’est pas. La musique est oppressante. Le film est rythmé tout du long par des voix off débitants des rapports de coûts, d’infractions, des numéros, des ordres. Tout est observé, analysé. Tout semble interdit. Le décor est blanc, ainsi que les habits, sauf celui des policiers.

Le héros, THX 1138 tombe amoureux de sa compagne de chambre, LUH 3417. L’irrémédiable arrive. Leur attirance physique se concrétise, sous les yeux attentifs d’observateurs. THX est alors arrêté et jugé incurable. Il échappe de peu à la destruction, mais est interné. Il va alors essayer de s'échapper et quitter la ville.

Excellent premier long-métrage de George Lucas, réalisé en 1971, immanquable pour les amoureux de la science-fiction.

THX-1138.jpgTHX-1138-1.jpg

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 00:45

VERSION UNRATED

Un film qui sort en version "unrated" en DVD est une version "non censuré", par rapport à sa sortie au cinéma. La différence entre les deux a bien plus de chance d'être digne d'intérêt aux Etats-Unis, où la Motion Picture Association of America (MPAA) a la censure facile. Le passage devant la MPAA n'est pas obligatoire, le film porte alors la mention unrated. Cependant, les cinémas qui passent des films classés comme tel sont rares.

En réalité, la mention "unrated", affichée à tout va sur les DVD, a surtout un intérêt commercial et permet de vendre encore plus de DVD à des prix indécents.

Pour preuve, les deux pochettes ci-dessous, où le "unrated" est plus gros que le titre, capuleusement  placé pour appâter, avec Halloween qui cumule un "director's cut" pour assurer...

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 00:17

DIRECTOR'S CUT

Aux Etats-Unis, un film appartient totalement à ses producteurs et il arrive que ceux-ci imposent un montage final (final cut) différent de celui qu'aurait souhaité le réalisateur, par exemple pour des raisons commerciales.

Lorsqu'un réalisateur parvient à imposer ses choix, par rachat des droits du film, par exemple, cette version est appelée director's cut.

Parfois le version director's cut satisfait aussi bien les producteurs que le réalisateur. En effet, lorsqu'un film a rencontré un grand succès, la version director's cut voit le jour, plus tard, permettant une plus-value commerciale.

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